La révision de la traduction portugaise du Livre d’Urantia
La révision de la traduction portugaise du Livre d’Urantia
Par Susana Hüttner Palaia, São Paulo, Brésil
Note de l’éditeur : Luiz Dolla Bella Chagas, originaire du Brésil, avec l’aide de Susana Hüttner Palaia, traduisirent le Livre d’Urantia en portugais de 1996 à 2006. Il fut imprimé en 2007. Nous voulons leur rendre hommage pour leur courage et ténacité, surtout à Luiz qui en était le traducteur en chef. Si on en croit de nombreux lecteurs, le style était élégant et la traduction fidèle à l’original.
Cependant, une traduction est un travail humain, toujours sujet à l’amélioration. C’est pourquoi une équipe de révision fut créée par la Fondation Urantia, il y a six ans. Les trustees, trustees associés et le personnel sont très reconnaissants pour l’assiduité, la passion et le service de cette équipe.
La révision de la traduction portugaise du Livre d’Urantia débuta en 2012 et devrait être terminée en 2021, ce qui fera dix ans d’efforts. C’est un travail très intéressant et agréable mais qui demande un grand soin, de la patience, du travail d’équipe et de l’engagement.
Dans ce projet, nous ne retraduisons pas le livre, mais nous le révisons et le corrigeons dans un effort de le rendre « plus exact » par rapport au texte anglais tout en gardant la « beauté » du texte et la compréhension du portugais pour le lecteur moyen.
La procédure demande d’analyser soigneusement le texte, mot à mot, en faisant attention que le sens du texte anglais, qui représente ce que les révélateurs voulaient, soit constamment reflété dans le texte en portugais, tout en respectant la traduction portugaise originale.
Nous avons une excellente équipe qui travaille sur la révision et tous ses membres connaissent extrêmement bienLe Livre d’Urantia et se sont portés volontaires pour servir la révélation par leurs talents.
Ce qui suit vous donnera une idée de la procédure :
Moi, Susana, suis la coordinatrice de la révision. Cela signifie que je commence le processus en lisant l’un des fascicules et en faisant des corrections que je pense nécessaires et appropriées.
Je passe ensuite le fascicule à mon collègue Saulo, qui vit à Recife, au nord est du Brésil. Saulo a vécu vingt-et-un ans aux États-Unis, donc il maîtrise très bien la langue anglaise. Il parcourt le texte et me donne ses suggestions que j’accepte en général.
Après avoir fait les corrections, le texte va à Helder qui vit à Curitiba, qui se trouve au sud du Brésil ; Il est expert en langue portugaise et parce qu’il travaille pour le gouvernement de Paraná, il est entouré d’une équipe d’experts en langue, appelée un forum universitaire. Il me donne aussi des suggestions très intelligentes et précises.
Après ces corrections additionnelles, j’envoie le texte à un groupe d’aide dirigée par Sabino de São Paulo. Les membres du groupe lisent le texte en portugais et font des suggestions, en comparant les révisions avec la traduction originale portugaise.
Le lis enfin tout le fascicule, et fais les changements agréés. Après tout 196 fascicules ont été révisés, nous relirons le livre dans sa totalité pour être surs que tous les mots soient constants à travers tout le livre.
Je pense que ce projet est la tâche la plus importante de ma vie. Pour moi, une journée n’est pas finie si je ne peux pas dédier du temps au travail de révision.
Les déclarations suivantes furent émises par les membres de notre équipe :
« Bien qu’ayant fait l’expérience de nombreuses difficultés, j’ai toujours pris un grand plaisir à ce travail et me sens honoré d’être un membre de l’équipe de révision. Notre tempo est lent de temps en temps, mais je suis sûr que nous finirons la révision. »
« Je resterais un membre de l’équipe de révision jusqu’à ce que le projet soit terminé et je prie notre Père céleste pour m’encourager et me protéger. »
« Cela aide de se rappeler que notre but ultime dans cette tâche est de glorifier notre Père et notre frère et ami, le Christ Michael de Nébadon. »
~ Saulo Fraga« Mon défi en contribuant à ce travail de révision est de le faire soigneusement, en se rappelant que ‹ Jésus n’était jamais pressé. › »
« Ce travail implique de lire et de relire, de comparer la révision avec le texte portugais existant ainsi qu’avec le texte anglais. Le problème majeur se trouve dans les significations sémantiques à la fois dans la langue anglaise et portugaise, qui posent la question continuelle des termes corrects pour garder l’intention du texte original. Les contextes des deux langues ne sont pas les mêmes ; de ce fait la traduction ne peut être littérale à chaque fois. Cela demande une consultation constante avec les autres professionnels pour avoir leurs opinions. Je trouve ce travail assidu mais gratifiant. »
~ Helder Cherubin« Travailler avec l’équipe de la révision portugaise me donne presque l’impression d’avoir acquis des sens supplémentaires. Il semble y avoir une fine résonance entre notre mental à tous lorsqu’il est activement engagé dans le processus de plonger dans des significations variées, nous projetant dans le mental des lecteurs potentiels et en sentant comment de tels concepts pourraient être compris plus clairement. »
« Nous ressentons une grande satisfaction personnelle de service à l’humanité et à Jésus-Michael, qui doit être au courant de notre engagement loyal et inconditionnel. La connaissance de ces choses nous donne un incroyable sens de gratitude durable. »
~ Sabino Souza Hüttner