La croissance de Dieu l’Absolu

   
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Nous avons considéré plusieurs problèmes :

N° 1 : La valeur donnée à l'âge de l'univers dans les limites du temps.

N° 2 : Le problème de l'espace – est-ce une variable ou une constante?

N° 3 : Qualité et quantité.

N° 4 : La fonction de la Deuxième Trinité Expérientielle, la Trinité Absolue.

Je pense que cette Trinité est destinée à fonctionner dans le cosmos infini. Elle s'est formée au moment de la naissance du troisième noyau, le noyau maître univers – la réalisation du maître univers.

Je pense qu'elle a certainement une fonction à l'intérieur du maître univers, mais, considérons d'abord la Première Trinité Expérientielle. Elle est née au moment de la réalisation du 2ème noyau, le noyau du grand univers faisant partie du maître univers. Et sa fonction s'étendit en dehors du grand univers, au loin sur les quatre niveaux d'espace extérieurs.

De même, je pense que la Deuxième Trinité Expérientielle a sa fonction principale en dehors du maître univers. Encore une fois, c'est un argument en faveur d'un cosmos infini.

Si cette Deuxième Trinité Expérientielle pouvait un jour fonctionner en totalité, elle ferait l'expérience de Dieu l'Absolu au-delà de l'Absolu de Déité. Mais, nous trouvons ici plusieurs paradoxes. Si elle pouvait fonctionner complètement, elle épuiserait alors l'infinité. Vous ne pouvez pas faire ça. Vous ne pouvez pas épuiser l'infinité. Vous pouvez prendre un Être Suprême, parce que vous pouvez obtenir certaines limites. En faisant encore un plus grand effort, vous arrivez à une Ultime balle de tennis, une lune, etc, vous savez? Mais même là, il y a des limites.

Le nombre des Architectes du Maître Univers est fini. Il n'y en a que quelques

24,000, et lorsqu'ils auront accompli leur travail, l'Ultime apparaîtra. Mais lorsque vous commencez à parler de la fonction de la Deuxième Trinité Expérientielle, vous avez directement affaire avec l'Absolu. Et je ne pense pas que vous puissiez épuiser l'Absolu Non Qualifié. Vous pouvez démêler cette balle de base-ball que le Paradis lui a lancé à travers toute l'éternité et vous aurez encore beaucoup de potentiels pour beaucoup d'univers. Je ne pense pas que vous enlèverez à la l'Absolu de Déité sa puissance spirituelle. En d'autres termes, nous essayons maintenant d'épuiser l'inépuisable. Et c'est pourquoi, les fascicules nous montrent que Dieu l'Absolu est plus apte à apparaître par un acte de trinitisation plutôt que par une victoire d'expérientialisation. Me suivez-vous?

Ceci est pour moi la véritable signification de la déclaration :

« ...nous doutons vraiment qu'une telle unification, aussi complète, soit possible pour la Trinité Absolue. »

Ça, c'est la Deuxième Trinité Expérientielle.

Auditoire : C'est à quelle page?

16, paragraphe 5 :

« La Trinité Ultime s'unifie expérientiellement en se parachevant, mais nous doutons vraiment qu'une telle unification, aussi complète, soit possible pour la Trinité Absolue... »

Vous devriez épuiser les Absolus pour réaliser ça. Et ils sont inépuisables.

« ...Toutefois, notre concept de la Trinité éternelle du Paradis nous remet constamment en mémoire que la trinitisation de la Déité peut accomplir ce qui autrement est irréalisable. Nous posons donc en postulat l'apparition en son temps du Suprême- Ultime et la possible factualisation-trinitisation de Dieu l'Absolu. »

Et maintenant, si nous retournons à la page 2, je pense que nous comprendrons quelque chose un peu mieux. Tandis que nous considérons ces sept niveaux de la fonction de la Déité totale, ne pensez-vous pas qu'ils s'arrêtent juste avant l'endroit où ils auraient dû s'arrêter? Ils se sont arrêtés à l'Ultime. Mais ils n'ont pas laissé tomber l'Absolu, n'est-ce pas? Lisez le dernier paragraphe :

« Le niveau absolu est sans commencement, sans fin, sans temps et sans espace. Par exemple : au Paradis, le temps et l'espace n'existent pas. Le statut espace-temps du Paradis est absolu. Ce niveau est celui de la Trinité atteint existentiellement par les Déités du Paradis, mais ce troisième niveau d'expression de Déité unifiante n'est pas expérientiellement pleinement unifié... »

Cela a-t-il un sens maintenant? Si vous pouviez complètement l'unifier expérientiellement, vous arriveriez à la fin de l'expérience. Et pour moi, ce serait désastreux?

Considérons le problème N° 5 : la croissance de Dieu l'Absolu. Lorsque la trinitisation a lieu, au plein sens du terme, les parents trinitisants, donnent la pleine expression à leur capacité totale pour mobiliser les potentiels et les exprimer en tant qu'actuels. Lorsque le Père et le Fils établirent ce principe par leur action originale, et puisque ensemble ils eurent la capacité infinie de mobiliser les potentiels, leur progéniture trinitisée fut un être infini, l'Esprit Infini.

Lorsque deux créatures, comme deux finalitaires associent leurs attributs créatifs – et souvenez-vous, la personnalité est créative, non dans le sens illimité, mais dans un sens limité. L'Ajusteur de Pensée est créatif. Si les deux ne l'étaient pas, comment obtiendriez- vous la naissance d'une l'âme? C'est un acte cocréatif de la part du mental personnel et de l'esprit qui l'habite. Ils cocréent quelque chose. Et ils mobilisent des potentiels, ou, ici –

Pensez à la vapeur d'eau. J'aime ça, parce que vous ne pouvez pas la voir lorsqu'elle est dans l'air. Mais si vous refroidissez l'air, elle se condense. N'est-ce pas? Alors vous pouvez la voir. Je pense à un acte créatif comme condensant des potentiels invisibles en quelque chose de visible et dont on peut se rendre compte. L'âme a toujours été là, mais simplement non apparente tout ce temps.

Bien. Deux finalitaires associent leurs pouvoirs créatifs, ils atteignent là-haut les potentiels de l'univers, et trinitisent un nouvel être. C'est un acte créatif. Et que peuvent- ils faire? Ils ne peuvent faire plus que ce que permet leur pouvoir créatif. Ils ne peuvent dépasser leurs propres limitations. Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est créer un être qui est leur semblable, une créature. Et ils ne peuvent le faire qu'une fois.

Des parents trinitisants ne peuvent produire qu'un seul être, qui est leur égal, une autre créature. Même Dieu le Père et Dieu le Fils ont expérimenté cette limitation. Ils n’ont produit qu’un Esprit Infini.

Si nous arrivons à faire ceci, nous ne produirons qu’un seul être, qui est notre égal et aussi une créature. Je pense que ce même principe s'applique au Suprême et à l'Ultime. Ils ne peuvent dépasser leurs capacités, n’est-ce pas ?

C'est pourquoi, Dieu l'Absolu, en tant que trinitisé, n'est pas un être achevé. Il a des capacités de croissance. Lorsque nous l'avons projeté ici, lorsque nous l'avons conceptualisé, Dieu l'Absolu est un être inachevé. Il est présent, mais il peut croître.

Et où va-t-il croître? Eh bien, voici les possibilités suivantes à considérer en connexion avec la croissance de Dieu l'Absolu.

D'abord, je pense qu'il va croître au loin dans le cosmos infini. Il est un participant dans l'expansion sans fin de la tête de pont sur les rivages de l'infinité. Nous n'atteindrons jamais l'autre côté, mais nous ne cesserons jamais de nous développer.

Je pense qu'il va aussi croître dans la Trinité des Trinités. Il existe beaucoup de spéculations à propos de « Qu'est-ce que la Trinité des Trinités? » Ils précisent que si vous la limitez au concept de Déité personnelle, vous avez alors les trois trinités sur le premier niveau, sur le deuxième niveau, vous avez les trois Déités expérientielles, Dieu le Suprême, Dieu l'Ultime et Dieu l'Absolu.

(cassure de la bande)

Nous nous heurtons à une chose presque trop grande pour notre pensée. C'est la synthèse finale pouvoir-personnalité. Cela commence dans le concept de l'Acteur Conjoint, c'est la nature de déité dans laquelle nous avons la première synthèse active de pouvoir et de personnalité. Il opère systématiquement. Il peut activer l'archétype du Paradis. Il peut produire des Directeurs de Pouvoir. Ainsi que des Maîtres Esprits. Sur le plan spirituel, il est l'origine du mental. Vous avez ici le maximum de synthèse sur le niveau existentiel. Tout est en relation fonctionnelle à l'Esprit Infini.

Dans l'Être Suprême – la croissance suprême totale du Suprême est une synthèse pouvoir-personnalité. L'évolution du pouvoir souverain et sa consolidation dans un Souverain qui mérite cette souveraineté par l'expérience. La victoire finale de l'esprit sur la matière par la médiation du mental, en vertu du choix de la personnalité volitive. Et lorsque l'Être Suprême émerge, nous avons la synthèse personnalité-pouvoir. Cet univers sera un univers bien coordonné.

La même synthèse prend place sur le niveau de l'Ultimité. Seulement, la coordination de la lune est quelque chose de beaucoup plus grand que la coordination d'une balle de tennis, n'est-ce pas?

Comment pourrions-nous discuter sans lunes et sans balles de tennis? Il nous faudrait des symboles plus accessibles, plus sensibles.

Maintenant, nous sommes en face d'un rude problème. Revenons à l'œuf au plat et à la séparation du jaune et du blanc. Ils sont existentiellement unifiés par l'Absolu Universel. Nous voilà face à face avec ceci : peut-il être unifié expérientiellement?

Je pense que la réponse est non. Mais je pense que le facteur expérientiel dans une telle unification ne cessera de croître. Cela fait partie de la croissance de Dieu l'Absolu.

Encore une fois, comme je vous l'ai dit, j'espère que nos associés invisibles me feront crédit pour mon courage sinon pour ma discrétion, parce qu'à partir de là je vais continuer.

J'aimerais vous poser une sixième question : Quel est le rôle de l'Absolu Universel dans l'âge final? Les fascicules nous disent page 15, paragraphe 4, que l'Absolu Universel fonctionne en ce moment sur les trois premiers niveaux de la fonction totale de la Déité – statique, potentielle et associative. Cette hypothèse peut amener à la question considérée, mais elle n'offre aucune spéculation quant au développement des fonctions – s'il y en a – de l'Absolu Universel dans l'âge final de l'univers. Le Censeur Universel qui écrit le fascicule 10, suggère page 116 : 9, que l'Absolu Universel ne peut être atteint par les créatures, parce que cet Absolu se développe plus vite que ne le font les finalitaires, c'est comme si on observait un Séraphin poursuivant à la vélocité triple un Messager Solitaire, se déplaçant somme toute plus vite. Lisons ce que nous dit le Censeur : « J'ai séjourné une fois dans un univers où un certain groupe d'êtres enseignait que, dans l'éternité, les finalitaires deviendraient en fin de compte les enfants de l'Absolu de Déité... » C'est ce dont nous parlons, la percée. « Mais je refuse d'accepter cette solution du mystère où l'avenir des finalitaires est enseveli. »

« Le Corps de la Finalité embrasse, entre autres, les mortels du temps et de l'espace qui ont atteint la perfection en tout ce qui concerne la volonté de Dieu. En tant que créatures et dans les limites de la capacité des créatures, ils connaissent pleinement et vraiment Dieu. Ayant ainsi trouvé Dieu comme Père de toutes les créatures; il faut qu'à un moment donné ces finalitaires commencent à rechercher le Père superfini... » Le deuxième étage de la caserne des pompiers. « ... Mais cette quête implique qu'il faut saisir la nature absonite des attributs et du caractère ultime du Père du Paradis. L'éternité dévoilera si un tel aboutissement est possible, mais nous sommes convaincus que, même si les finalitaires saisissent cet attribut ultime de la divinité, ils seront probablement incapables d'atteindre les niveaux superultimes de la Déité absolue. »

Mais maintenant, il ne se compromet pas :

« Peut-être les finalitaires atteindront-ils partiellement l'Absolu de Déité, mais, même dans ce cas, il resterait encore dans l'éternité des éternités le problème de l'Absolu Universel qui continuera d'intriguer, de mystifier, de déconcerter et de défier les finalitaires dans leur ascension et leur progrès. En effet, nous percevons que les relations cosmiques de l'Absolu Universel deviendront de plus en plus insondables dans la proportion où les univers matériels et leur administration spirituelle continueront leur expansion. »

« Seule l'infinité peut révéler le Père-Infini. »

Je pense qu'alors nous rencontrons ce qui est probablement une barrière absolue. (Bande incompréhensible) les commentaires du vieux Censeur, je ne suis pas tellement sûr en ce qui concerne cette affaire d'Absolu de Déité. Mais d'un autre côté il dit : peut- être bien, peut-être bien. Jusque-là, mais pas plus loin.

Je me souviens du premier brouillon de cette hypothèse. J'avais un sentiment d'inachevé. Je pense qu'il y a une question supplémentaire à poser. Quel est le but final? On ne peut s'appuyer sur rien à ce propos dans les fascicules. C'est ma spéculation personnelle. Mais je ne peux pas m'arrêter à la sixième question. Je veux demander la dernière question.

Voici ma pensée, pour ce qu'elle vaut. Et ceci est strictement ma pensée, alors prenez-la avec réserve.

Le but final apparaîtrait comme étant l'unification expérientielle des trois Absolus. Ce but est absolument non atteignable. Mais rien ne peut empêcher la progression sans fin vers ce but.

Dieu l'Absolu apparaîtrait comme étant expérientiellement atteignable par les créatures, comme une expérience subinfinie. Je pense qu'il y a suffisamment de justifications dans les fascicules pour faire cette déduction.

L'Absolu Universel semblerait être non-atteignable par les créatures. Je viens de vous lire ma justification pour cette déduction. Mais même si les créatures ne peuvent jamais gagner l'Absolu Universel, et bien, Dieu l'Absolu pourrait connaître ce niveau de Déité.

Même si les créatures ne peuvent jamais connaître le Père Universel en tant qu'infinité, pensez pourtant à ce que cela signifierait pour un Dieu infini s'il pouvait être connu au moins comme un Dieu Absolu par une Déité expérientielle, par Dieu l'Absolu. Vous voyez? Nous venons de réaliser les fondations. Et nous pouvons maintenant commencer à faire quelques progrès. Les deux derniers paragraphes de la page 2 décrivent la caserne des pompiers – le fini, l'absonite, l'absolu.

Ils soulignent les différentes façons qui permettent à cette Déité d'exister : existentielle, expérientielle, associative. Dieu le Septuple est une association d'êtres divins. Et enfin, Dieu ne peut être divisé, comme dans la Trinité du Paradis.

Connaissez-vous la meilleure façon que j'ai jamais trouvé pour conceptualiser la Trinité? C'est penser à un arbre avec un tronc unique et trois branches. Si vous regardez un niveau, vous trouvez une Déité non divisée. Si vous regardez un autre niveau, vous trouvez trois personnalisations de Déité. Et l'unité de la Trinité n'abolit en aucun cas la claire réalité de chacune des trois branches.

Ces trois cercles concentriques là-haut, sont un modèle unifié, unique, n'est-ce pas? Et en même temps, il y a trois cercles.

Ces illustrations sont vraiment banales, mais elles sont le seul moyen qui signifie quelque chose pour moi. Je ne peux avoir aucun sentiment pour des trucs ampoulés, vous savez.

(Cassure de la bande)

Ils élucident maintenant un autre principe, le principe de divinité. La divinité est cette qualité qui permet à tout ce qui est divin de « fluer » ensemble, d'être cohésive, de « cohérer » . En d'autres termes, je pense à la divinité, dans ce sens, comme à la colle du ruban adhésif. Les choses divines ont tendance à coller ensemble, s'écouler ensemble, à venir ensemble.

Comme nous le voyons – eh bien, ici. Au fond, quand on y pense, qu'était donc cette force cohésive qui liait 11 des 12 apôtres à Jésus? C'était l'amour n'est-ce pas? Pour eux, Jésus était tout. Ils l'aimaient. Dans l'action, il y a de la divinité. Et pourquoi l'aimaient-ils? Parce qu'ils percevaient qu'il les aimait tous tellement.

Ils définissent la divinité comme vérité, beauté et bonté. Et, comme ils le disent maintes et maintes fois dans ces fascicules, lorsque vous prenez ces qualités de divinité et que vous les exprimez dans une personnalité, elles deviennent amour, miséricorde et ministère. Et elles ont cet effet parce que c'est la façon dont Dieu les a exprimées au début de toutes choses.

Le Père est amour. Le Fils est miséricorde. Et qu'est-ce donc que la miséricorde? Cela est défini comme amour appliqué. L'Esprit est ministère. Et qu'est-ce donc que le ministère? C'est la miséricorde en action appliquée avec amour.

Ils soulignent que vous pouvez avoir différentes sortes de divinité, parce qu'il y a des relations différentes de la perfection, et ils mettent en avant ces sept aspects de perfection caractéristiques de l'univers.

Et ne vous effrayez pas à propos de ce sept. C'est le même archétype que vous rencontrez avec les sept Maîtres Esprits. C'est la permutation, les combinaisons possibles, de trois sortes de perfection : imperfection, perfection relative, et perfection absolue. Vous pouvez avoir l'un d'eux ou tous à la fois. Vous pouvez avoir n'importe quelle combinaison de deux. Cela représente trois combinaisons possibles. Ou vous pouvez avoir les trois ensembles.

Comment classeriez-vous un être humain? Eh bien, je le classerais sur le quatrième niveau. L'Ajusteur de Pensée est absolument parfait, et dans tous les autres aspects, un être humain est imparfait. Mais maintenant, si vous voulez penser à nous en tant qu'humains, alors nous sommes sur le septième niveau – aucun attribut dans la perfection absolue, imperfection dans tout.

Lorsque nous considérons ce qu'ils ont à dire au sujet de Dieu, nous commençons à modeler notre pensée en relation avec la dimension des mots. Comme ils le soulignent, le mot Dieu signifie une relation à la personnalité. Tandis que la Déité n'a pas nécessairement le même sens. Elle peut ou ne le peut pas.

Comme ils le soulignent, Dieu le Père travaille sur trois niveaux : prépersonnel, personnel et superpersonnel.

Prépersonnellement il fragmente. Personnellement il crée. Et superpersonnellement il extériorise.

Je ne comprends pas extérioriser, et je sais aussi que vous non plus. Mais cela signifie quelque chose d'autre que la fragmentation et la création, dont le résultat est l'apparition d'un être.

C'est pourquoi le mot symbole Déité est plus important que le mot symbole Dieu. Le mot symbole Déité peut inclure les relations du Père avec le Paradis. Il n'est pas le Père du Paradis, parce que le Paradis n'est pas un fils. Le mot Déité peut aussi inclure les relations du Père avec le Fils Éternel. Mais, si nous utilisons le mot Dieu, nous excluons probablement la relation de Dieu avec le Paradis. Et nous mettons en avant la relation personnelle du Père et du Fils avec l'Esprit et avec tous les autres êtres personnels.

Ils soulignent que lorsqu'ils utilisent le mot Dieu, cela peut signifier des choses différentes dans les fascicules, et ils disent que lorsque vous êtes dans le doute, c'est Dieu le Père. Mais, nous pouvons spécifier quelques autres aspects de Dieu, et ils font l'inventaire des manières différentes d'utiliser le mot Dieu : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu l'Esprit, Dieu le Suprême, Dieu le Septuple, Dieu l'Ultime, Dieu l'Absolu.

Voyons un peu ce qu'ils disent à propos de Dieu le Suprême :

« Le Dieu évoluant du temps et de l'espace est engagé dans une mobilisation ascendante et unifiante dans l'espace-temps qui est expérientiel. Il synthétise l'identité créature-Créateur. »

Est-ce tellement étrange et bizarre? Non. C'est exactement ce que fit Jésus sur Urantia. Il synthétisa l'identité créature-Créateur. Il vint ici en tant que Fils divin. Au cours de ses quelques 30 années il découvrit exactement à quoi ressemblait le fait d'être un être humain. Il naquit, il vécut et mourut. Et cette nature humaine est une partie éternelle de sa nature divine. Jésus de Nazareth, Joshua ben Joseph, le charpentier, vit dans le Fils Créateur. Pensez à cela comme prenant place dans tout le grand univers. Le tout s'additionne dans l'Être Suprême.

(Cassure de la bande)

...qui est l'expression de la Déité du Suprême. Pour moi, Dieu le Suprême, met en valeur son esprit de personnalité et est en contraste avec le Tout Puissant Suprême, qui est le pouvoir expérientiel de synthèse s'unifiant avec Dieu le Suprême. Pour moi, le terme Être Suprême, est plus important que les deux autres termes. Mais vous constaterez que les fascicules n'y adhèrent pas strictement. Ils le font souvent, mais ils peuvent se référer à Dieu le Suprême dans le sens large, comme ils le font pour le Père Universel, où techniquement ils devraient utiliser le terme Première Source et Centre. Je pense au Père en relation avec le Paradis. C'est une utilisation souple du terme.

N° 5, Dieu le Septuple, est l'aspect évolutionnaire de la Déité. C'est l'ajustement que fait la Déité aux conditions telles qu'elles se présentent. Dans cet âge de l'univers, nous avons affaire avec Dieu le Septuple.

La dernière moitié de ce fascicule met l'accent sur la personnalité et la nature spirituelle du Père.

Le deuxième fascicule continue l'histoire. Il discute de son infinité, de sa perfection, de sa justice, de sa droiture et conclut avec une discussion sur la miséricorde, l'amour, la bonté, la vérité et la beauté.

Dans ces fascicules, lorsqu'ils rencontrent un problème de justice en opposition avec la miséricorde, ils soulignent toujours que c'est un univers dominé par l'amour. Bien sûr, Dieu est un juge, mais ils disent que Dieu en tant que Père transcende Dieu en tant que juge. Lorsqu'ils parlent du jugement de la survie des mortels, ils disent qu'en cas de doute, ils tranchent toujours en faveur de la créature. Ils disent qu'ils sont prêts à risquer une autre rébellion de Lucifer plutôt que de se tromper contre la miséricorde.

Ils disent qu'ils ne revendiquent pas d'administrer la justice avec perfection, mais qu'ils revendiquent de l'administrer avec miséricorde.

Je ne pense pas que les attributs de Dieu puissent être discutés avec un langage fini. L'analyse la plus fine de la différence entre un natif de Havona et un ascendant finalitaire, se trouve dans le troisième paragraphe, où ils choisissent des mots tels que :

« Les créatures de Havona sont naturellement braves, mais ne sont pas courageuses au sens humain. Elles sont nées aimables et pleines d'égards, mais ne sont guère altruistes à la manière humaine. Elles s'attendent à un avenir agréable, mais ne sont pas pleines d'espoir à la manière exquise des mortels confiants sur les sphères évolutionnaires incertaines. Elles ont foi dans la stabilité de l'univers, mais sont totalement étrangères à la foi salvatrice par laquelle un mortel s'élève du statut d'animal jusqu'aux portes du Paradis. Elles aiment la vérité, mais ne connaissent rien de sa qualité qui sauve les âmes. Elles sont idéalistes, mais sont nées ainsi; elles ignorent totalement l'extase de devenir telles par des choix exaltants. Elles sont loyales, mais n'ont jamais fait l'expérience de la vive émotion que provoque une dévotion sincère et intelligente au devoir en face des tentations de faillir. Elles sont désintéressées, mais n'ont jamais atteint ce niveau d'expérience par la magnifique victoire sur un moi belligérant. Elles ont du plaisir, mais ne comprennent pas la douceur d'échapper par le plaisir au potentiel de la douleur. »

Ce dont ils discutent ici, en comparant les havoniens aux finalitaires a trait à deux sortes de maximums finis.

Page 1158 : Regardez en bas de la page, aux deux têtes de paragraphes en italiques. La discussion est à propos de la réalité finie, et ils font le contraste entre les maximums primaires et les maximums secondaires. Un maximum primaire est en quelque sorte comme un natif de Havona, né naturellement parfait. Un maximum secondaire est quelque chose comme un finalitaire, un être qui a atteint expérientiellement la perfection.

Et il est intéressant de continuer à lire. Ils disent qu'il y a un maximum tertiaire. Je pense aux Fils Trinitisés par des créatures. Faisons une vérification des références, ici à la page 360, paragraphe 3 « l'Idée Evolutionnaire » . Cela se trouve dans le fascicule sur « l'Evolution des Univers Locaux » , où ils traitent de la relation entre les êtres de perfection et les êtres d'évolution, la relation entre Havona et les sept superunivers. Ils utilisent vraiment le langage ici. Vous savez, ils ne peuvent pas vraiment expliquer un natif de Havona, mais ils peuvent en donner une idée, n'est-ce pas?

Ces fascicules font appel à un honnête respect de soi, non à l'orgueil et à l'ego. Mais en lisant ces paragraphes, je suis heureux d'être un homme, vous savez. Vous vous souvenez que les jumeaux Alphée savaient qu'ils étaient les derniers des 12 apôtres, et se sentaient heureux de l'être. Ce sont de tels mots qui permettent à chacun d'accepter ses imperfections et de s'en sentir heureux – ni suffisant, ni léthargique – mais joyeux.

Je pense que le dernier chapitre de ce fascicule sur les attributs de Dieu est une des grandes pièces de philosophie écrite dans ces fascicules, aussi bien qu'une grande pièce de rhétorique. Lisez ce premier paragraphe à la lumière de tout ce dont nous avons discuté :

« Avec un désintéressement divin et une générosité consommée, le Père Universel renonce à l'autorité et délègue le pouvoir, mais il reste primordial. Sa main est posée sur le puissant levier des circonstances dans les royaumes universels. Il s'est réservé toutes les décisions finales et manie infailliblement le tout-puissant sceptre du veto de son dessein éternel avec une autorité indiscutable sur le bien-être et la destinée de la vaste création qui tourbillonne sur de perpétuelles orbites. »

« La souveraineté de Dieu est illimitée, elle est le fait fondamental de toute création. »

A la page suivante : « Dieu souffre-t-il? » Vous voyez maintenant que le Conseiller Divin considère ici la nature entière de Dieu. Comment Dieu souffre-t-il sur le troisième étage de la caserne – ou peut-être sur le deuxième étage – mais aussi sur le premier étage?

Peut-être qu'au premier étage, Dieu ne choisit-il pas de connaître la fin à partir du commencement. De même que le mental humain de Jésus, pendant son ministère public, fit le choix de ne pas connaître le contenu du mental divin de Micaël. Quelques fois il le fit, quelques fois il ne le fit pas.

Le Conseiller Divin dit qu'il ne le sait pas, mais il pense qu'il le sait.

Auditoire : C'est à quelle page?

53. Dans le dernier paragraphe de ce fascicule, ils s'engagent dans l'une des plus belles descriptions de la Déité de la Première Source et Centre, contrastant avec la personnalité de Dieu. Ce paragraphe commence par une discussion au sens large, sur la Déité de la Première Source et Centre, il conclut avec un portrait de la nature personnelle de la Première Source et Centre.

Il est :

« ...pouvoir, forme, énergie, processus, archétype, principe, présence et réalité idéalisée. Mais il est plus que cela. Il est personnel, il exerce une volonté souveraine, il éprouve la conscience de sa divinité, il exécute les ordres d'un mental créateur, il poursuit la satisfaction de réaliser un dessein éternel, et il manifeste l'amour et l'affection d'un Père pour ses enfants de l'univers. »

Et puis, les auteurs disent que si vous voulez le comprendre, étudiez la vie et les enseignements de Jésus. Dans cette vie, et dans ces enseignements, les vérités sont entièrement compréhensibles et totalement activées expérientiellement. Le fascicule se termine alors avec ce que nous avons appris à Chicago : une bénédiction. Avec une petite modification – je n'emploie pas « Fils » au pluriel – j'ai utilisé cette phrase dans beaucoup d'églises. J'ai conclu de nombreuses conférences par cette bénédiction. C'est une magnifique pièce de rhétorique. Une belle expression de l'interaction des Trois Déités du Paradis.

Vous savez, je pense que ces fascicules soi-disant difficiles sont vraiment stimulants et vrais, vraiment magnifiques. Par moments, ce langage est exquis.

Après avoir discuté de ses attributs, ils demandent : quelles sont ses relations avec l'univers? Le fascicule 4 parle de ses attitudes, de son caractère invariant, de sa relation avec la nature – et alors, de quelle manière, dans ce chapitre, ils dynamitent le panthéisme!

Souvenez-vous, qu'ils soulignent comment la nature est déparée, son magnifique visage est balafré, par tous les mauvais choix des créatures, et en même temps, exhibant la beauté d'un but divin.

Dieu est dans la nature, mais la nature n'est pas Dieu.

Autre part, dans les fascicules, les auteurs disent que lorsque l'homme découvre Dieu dans la nature, c'est la preuve que l'homme a d'abord découvert Dieu dans son propre cœur.

Ayant trouvé Dieu, vous pouvez l'observer dans la nature, mais vous ne le trouvez jamais là.

La discussion sur Dieu et la nature est vraiment l'endroit, dans les fascicules, où les auteurs sont contre le panthéisme. Ce n'est pas un Dieu panthéiste.

Je pense qu'une des meilleures illustrations du panthéisme nous vient des enseignements hindous. Ils montrent comment le mental humain dans la rationalisation peut être fuyant, (ou dans la justification de ses raisonnements).

L'élève dit au maître : « Mais maître, si Dieu est partout, et si je suis Dieu, et Dieu est un éléphant, pourquoi est-ce que l'éléphant a failli m'écraser hier? » Et le maître répond : « Mais n'as-tu pas vu non plus que Dieu était le conducteur de l'éléphant, t'avertissant de te mettre de côté? » Ça ce n'est pas de la logique, c'est de la rationalisation. Le caractère ne change pas. Il n'est pas capricieux. Il ne fluctue pas. Vous savez, en bien des points, ceci ressemble à la discussion de l'évangile selon Melchizedek.

Lorsque ce Fils de l'univers local (Machiventa. Melchizedek) vint sur terre pour assurer les fondations en vue de l'effusion de Micaël, il devait y avoir quelque part un concept de Dieu suffisamment avancé, pour que Micaël puisse dire : « Ceci est mon Père » , puis pouvoir développer ce concept et l'élaborer.

Je pense que Melchizedek s'est sagement concentré sur une idée de base. Dieu est digne de confiance, Dieu est moral, Dieu n'est pas capricieux. Si vous signez un contrat avec Dieu, Il respectera sa signature. Vous ne pouvez aimer Dieu si vous n'avez pas confiance en lui, n'est-ce pas?

En un sens, c'est une discussion de l'évangile selon Melchizedek : Le caractère invariant de Dieu. Quand parlent-ils de la prise de conscience de Dieu? Lisez le 6ème paragraphe de la page 58, sous-titre :

« Dans tout l'univers des univers, Dieu est le seul être stationnaire, contenu en soi et invariant, n'ayant ni extérieur, ni au-delà, ni passé, ni futur... »

Vous savez, je crois qu'ils parlent ici un peu du troisième étage de la caserne des pompiers, n'est-ce pas? Et quand vous le dites, vous parlez d'un être que vous ne pouvez pas comprendre. Et puis, ils opposent : l'absoluité de Dieu – premier paragraphe, page 59.

« L'absoluité de Dieu imprègne tous les sept niveaux de la réalité d'univers, et la totalité de cette nature absolue est soumise à la relation entre le Créateur et sa famille universelle de créatures. Il se peut que la précision caractérise la justice trinitaire dans l'univers des univers. Mais, dans toutes ses vastes relations familiales avec les créatures du temps, le Dieu des univers est gouverné par le sentiment divin. En premier et en dernier lieu–éternellement–le Dieu infini est un Père. Parmi tous les titres possibles qui permettraient de le faire connaître convenablement, j'ai reçu ordre de dépeindre le Dieu de toute création comme le Père Universel. »

Je gage que ces Conseillers Divins ont eu de longues discussions avec leurs associés ascendants. Je vous parie un gâteau sec qu'ils ont parlé aux Puissants Messagers attachés à cette commission. Voyez-vous, un Conseiller Divin opère avec le handicap de n'avoir jamais été un humain. Un Puissant Messager est un ex mortel.

Venons-en à la page 1153 et jetons un œil au paragraphe 3 :

« Rappelez-vous toujours que la compréhension du Père Universel par l'homme est une expérience personnelle. Dieu, en tant que votre Père spirituel, est compréhensible par vous et par tous les autres mortels, votre concept cultuel expérientiel du Père Universel doit toujours rester moindre que votre postulat philosophique de l'infinité de la Source- Centre Première, le JE SUIS... »

Il est pouvoir, principe, présence, processus, réalité idéalisée. Vous pouvez sentir ce que vous aimez, mais vous savez que ce que vous aimez est bien moins que tout ce qu'il y a là. Je pense que c'est la différence entre la vérité de Dieu et le fait de Dieu.

De nouveau à la page 59 : 4

« Nous recherchons avec insistance le concept de l'Infini, mais nous adorons l'idée —expérience de Dieu, notre capacité de saisir en tout lieu et à tout moment les facteurs de personnalité et de divinité de notre concept le plus élevé de la Déité. »

Nous devrions sentir le défi de l'immensité de Dieu et être confortés par notre sentiment pour lui.

Puis, le paragraphe 5 de la page 59 :

« La conscience d'avoir mené une vie victorieuse sur la terre naît de la foi d'une créature confrontée au terrible spectacle des limitations humaines, lorsque à chaque épisode récurrent de son existence et sans jamais faillir, elle ose proclamer ce défi : Même si je ne peux pas faire cette chose, quelqu'un vit en moi qui peux la faire et la fera, une fraction de l'Absolu —Père de l'univers des univers... »

Bien avant que les ascendeurs aient atteint Havona, ils ont développé un cri de guerre, que les fascicules citent en page 291 : « En liaison avec Dieu, rien – absolument rien – n'est impossible. » Les fascicules instruisent très rarement d'une manière négative, mais, à la conclusion de ce fascicule, chapitre 5, au bas de la page 59, ils se lancent contre le concept de l'expiation. Ils y vont carrément avec des grenades et des bombes.

Auditoire : Rires.

Ils déclarent de tels arguments comme étant blasphématoires au caractère de Dieu. Vous savez, je me souviens toujours que cette idée de sacrifice m'a été enseignée à

la maison lorsque j'étais petit garçon. J'ai reçu mon éducation religieuse de ma mère. Je pouvais réciter tous les versets des Juges d'Israël, et ainsi de suite. Je possédais une version de la bible pour enfants. Et je me souviens toujours de la gravure à la fin d'un des chapitres. Elle montrait le petit Isaac attaché au rocher, et au-dessus de lui, était le vieil Abraham avec cet horrible couteau. Et puis, l'ange arrive, tel Zoro, vous savez? Et l'argument que je donnais à ma mère était : « Mais suppose que l'ange soit arrivé en retard? »

Auditoire : Rires.

Je veux dire : J'étais le petit Isaac, vous savez, et Abraham était mon père. Ma mère dit : « mais l'ange n'est pas arrivé en retard. » Et je répondis : « Mais supposons? » Et elle ne put jamais me faire admettre une idée qui pouvait mettre un petit garçon dans une situation pareille avec son père.

Auditoire : Vous n'y croyiez pas.

Je n'y croyais pas. Je ne voulais en aucune façon admettre une telle situation. Les hommes et les femmes ayant un jugement sain ne vont pas admettre ce genre de Dieu qui se met en colère contre les hommes. Comme le soulignent les fascicules, lorsqu'ils discutent du sacrifice, ils disent qu'occasionnellement les personnalités célestes peuvent intervenir pour empêcher de telles choses d'arriver, mais certainement jamais les encourager.

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