Duane Faw – honneur à un homme qui servit la révélation
Duane Faw – honneur à un homme qui servit la révélation
Par Saskia Praamsma
Note de la rédactrice : Dans le numéro du 26 mars du Mighty Messenger, Duane Faw, un lecteur de longue date du Livre d’Urantia fut honoré pour ses contributions au mouvement Urantia. Duane et sa femme, Lucile, ont une riche histoire de l’étude du Livre d’Urantia. Duane fut un membre actif de la Fellowship du Livre d’Urantia. Il fit une carrière militaire, retraité du corps de marines en tant que général de brigade, il devint professeur de droit et professeur honoraire à la faculté de droit de l’Université Pepperdine, et fut l’auteur de la Paramony et d’un autre livre intitulé Religion Ought to Make Sense ( La religion devrait avoir un sens ).
Duane fut aussi honoré par Saskia Praamsma qui le cita dans son livre Comment j’ai trouvé Le Livre d’Urantia et comment cela changea ma vie.
Saskia écrivit ceci, à propos de l’histoire de Duane, concernant comment il trouva Le Livre d’Urantia.
« C’est une des multiples histoires que j’ai recueilli pour rendre hommage à ceux qui découvrirent Le Livre d’Urantia dans le premier temps.
Il y a eu un nombre de choses qui m’ont inspiré à rassembler ces histoires pour publier Comment j’ai trouvé Le Livre d’Urantia.
Premièrement, j’étais sortie du mouvement pour un certain temps et quand je suis revenue, environ en 1997, je fus choquée de découvrir que les lecteurs prenaient partie les uns contre les autres. Sachant en mon for intérieur qu’ils étaient tous frères, tous semblables car ils avaient trouvé le même pot d’or, et je voulais trouver une manière de faire ressortir cet aspect.
A peu près en même temps, Norman Ingram organisait sa mission en Afrique pour distribuer Le Livre d’Urantia du nord au sud et il avait besoin d’argent. J’ai pensé que ce serait une bonne idée de recueillir les histoires de chacun et de les publier dans un livre qui pourrait être vendu pour financer ce voyage. La première édition fit un bénéfice de 8.000 dollars dont chaque centime revint à Norman.
Aussi, à peu près à cette période, Gabriel de Sedona apparut à Dateline NBC. J’ai pensé que nous pourrions utiliser un livre montrant que pendant que Gabriel et son groupe étudiaient bien Le Livre d’Urantia, ils n’étaient en aucun cas des dirigeants ou le seul groupe d’étude qui le faisait.
Quand Polly Freedman partagea avec moi environ les vingt histoires que notre amie Julia Fenderson avait recueilli, je fus inspirée à en ajouter d’autres, spécialement avec l’internet et la nouvelle technologie qui facilitaient leur collection.
Et enfin, mais pas le moindre, je pensais qu’il serait amusant de lire les histoires des autres.
Je suis heureuse de présenter l’histoire de Duane Faw concernant comment il trouva Le Livre d’Urantia.
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En août 1965, je voyageais en avion de Portland à Dallas en passant par Denver. Comme nous approchions de Denver, la femme qui était assise à côté de moi, me demanda quel livre je lisais. Je lui répondis que c’était à propos d’Edgar Cayce et la réincarnation. Elle me demanda pourquoi je le lisais.
Je lui répondis que l’étude de la religion était mon hobby. Nous avons brièvement discuté de la réincarnation et de la vie après la mort.
Elle me demanda si j’avais déjà entendu parler d’une planète nommée Urantia. Je lui dis que non. Elle me dit qu’elle faisait partie d’un groupe qui croyait que nous vivions sur une planète nommée Urantia et que lorsque nous mourons, nous allons simplement sur une autre planète, pour un certain temps, puis sur une autre, une autre, etc. Elle dit qu’elle savait exactement ou elle irait quand elle décéderait. Elle avait eu cette information par un livre appelé Le Livre d’Urantia, et me dis que je ne saurais jamais tout ce qu’il y avait à savoir sur la religion tant que je n’aurais pas trouvé et lu Le Livre d’Urantia.
A l’aéroport de Denver, j’attendais à l’endroit de l’embarquement pour ma correspondance, quand je sentis une petite tape sur mon épaule. C’était la femme de l’avion. Elle était avec un homme et deux femmes qui voulaient faire ma connaissance. Elle leur dit : « C’est l’homme dont je vous ai parlé que j’ai rencontré dans l’avion. Il veut lire Le Livre d’Urantia. L’homme dit, en fait que si j’étais sérieusement intéressé à découvrir le rôle de l’homme dans l’univers et sa relation avec Dieu, je devais lire Le Livre d’Urantia.
Je rejoignis ma femme Lucile à Dallas et nous sommes restés quelques jours avec sa sœur, avant de rentrer en avion à Arlington en Virginie.
Un jour, me trouvant seul pendant qu’elles étaient allées faire des courses, je décidais de trouver un exemplaire du Livre d’Urantia. Je cherchais dans les pages jaunes et téléphonait à chaque librairie de livres neufs et d’occasions dans l’annuaire de Dallas. Chaque conversation était quelque chose comme ça :
« Avez-vous un exemplaire du Livre d’Urantia ? »
« Le quoi ? »
« Le Livre d’Urantia. »
« Comment l’écrivez-vous ? »
« Je ne sais pas –E-U-R ? U-R ? – phonétiquement c’est Urantia. »
« Qui l’a écrit ? »
« Je ne sais pas. »
« Qui l’a édité ? »
« Je ne sais pas. »
« Excusez-moi, mais nous ne l’avons pas, et nous avons besoin de plus d’information pour le commander. »
De retour à la maison, en Virginie, j’appelais toutes les librairies de la région autour de Washington D.C., avec les mêmes résultats. J’allais à la Bibliothèque du Congrès et le cherchais dans la rubrique religion. ( Je le ratais, car je découvris plus tard, qu’il était catalogué dans Occulte. ) Trouver Le Livre d’Urantia était devenu une obsession pour moi, je le demandais partout où je voyais une librairie.
A l’automne 1971, je pris ma retraite de l’armée et nous déménageâmes en Californie, où j’enseignais le droit. Je continuais à chercher le livre. Un jour, au début 1972, je cherchais une pièce spéciale pour un pied de lampe peu commun. J’avais une liste de six magasins. Je ne l’avais pas trouvé dans les cinq premiers où j’étais allé, mais comme je quittais le cinquième, je vis une librairie d’occasion. Comme à mon habitude, je demandais si la boutique avait un exemplaire du Livre d’Urantia.
Un homme sur une échelle dit : « Si j’ai quoi ? »
« Peu importe », répondis-je.
« Hé, attendez un instant », dit-il. Je n’ai pas dit que je n’en avais pas un. Je travaille depuis des années dans cette librairie et jamais personne a demandé Le Livre d’Urantia. Je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à hier. Je l’ai eu dans une vente de livres d’un héritage et hier soir, je les ai trié. Le seul livre que j’ai trouvé intéressant était Le Livre d’Urantia. Je l’ai mis sur mon bureau pour le lire, mais si vous voulez l’acheter, vous pouvez. »
Je lui donnais 10 dollars pour le livre.
Quand j’arrivais chez moi et que je regardais les titres et les auteurs des fascicules, je me mis en colère. J’avais cherché pendant tout ce temps, pour ce qui s’avérait être un livre occulte, et je n’étais pas dans l’occulte ! Je jetais le livre, ouvert et à plat, dans la corbeille à papier.
Mes antécédents étaient la Chrétienté centrée sur la Bible. Mon grand-père était un pasteur presbytérien Cumberland en tournée, élu finalement à la plus haute position de l’église, président de l’assemblée générale. Mon père, ordonné dans la même confession, organisait les églises. Tout le monde voulait que je devienne pasteur, mais je ne ressentait pas l’appel. Cependant, j’aimais La Bible et partout où nous allions pour l’armée, j’organisais des classes de lecture de La Bible. Je n’étais pas prêt pour un livre occulte.
Les jours suivants, j’oubliais complètement Le Livre d’Urantia. Mon mental avait été dégagé de toute pensée de le lire, même par curiosité.
A peu près une semaine plus tard, tendant la main pour prendre le Reader’s Digest sur ma table de nuit à fin de lire pour m’endormir, je découvris qu’il n’était pas là.
Lucile me dit qu’elle l’avait laissé au bowling. A ce moment là, je reçus une très forte impression dans mon mental, je n’entendis aucune voix et ne vis aucun écrit, mais l’intensité de l’impression m’alarma. C’était ça : « Si ce livre que tu as trouvé, avait été écrit par John Jones ou Joe Smith, tu l’aurais lu. Ne juge jamais un livre par ces auteurs. » En espérant que la poubelle n’avait pas encore été vidée, je sortis de mon lit, marchais dans le couloir jusqu’à mon bureau et fouillais dans la corbeille à papier. Au fond, à plat et corné, je trouvais Le Livre d’Urantia.
De retour dans mon lit, j’ouvris le livre au début. Cela avait toujours l’air mauvais avec tous ces auteurs bizarres. Je vis, néanmoins, que la dernière partie du livre, parlait de la vie de Jésus.J’avais déjà lu des choses insensées sur Jésus sans que cela ait corrompu mon mental, donc je décidais de commencer à lire à cet endroit là. Ce que je découvris me fascina complètement. Au lieu de m’endormir, ça me garda éveillé. Aux environs de 2hr30 du matin, Lucille me dit : « Eteins la lumière ! J’ai besoin de dormir. »
Je trouvais dans les fascicules sur Jésus, le plus beau, le plus aimant et adorable Jésus que j’ai jamais rencontré. Pourtant, je devais lire les trois premières parties du livre pour comprendre les mots de la quatrième partie. En faisant cela, j’appris qui était Dieu, qui j’étais, ce que Dieu voulait de moi, ma destination finale et beaucoup, beaucoup plus. En fait, Le Livre d’Urantia ne remplace pas La Bible, à mon avis. J’aime toujours La Bible, maintenant plus encore, depuis que je sais ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas.