Partager Le livre d’Urantia - Sherry Cathcart Chavis
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Par Sherry Cathcart Chavis, Caroline du Nord, États-Unis
J’ai une excellente manière de partager les enseignements du Livre d’Urantia. C’est la même méthode qui fut utilisée avec moi lorsque je fus introduite à la révélation par ma tante Voyette Perkins Brown.
J’étais une jeune chercheuse de vérité qui fut ravie de rencontrer la sœur de ma mère pour la première fois pour la célébration de Thanksgiving, lorsque j’étais dans ma dernière année d’école secondaire. Bien qu’elles aient été éloignées depuis de nombreuses années, ma mère invita ma tante aux festivités.
Une ministre baptiste du Sud, fraîchement nommée, ayant été sauvée et convertie récemment. À peu près au même moment, elle fut introduite au Livre d’Urantia par Dr. James Perry (bien que ne le connaissant pas en ce temps-là). Tante Voyette était l’une de ses patientes. Il la traita pendant des moments difficiles de sa vie. Il avait lu le livre et lui suggéra de le lire aussi. Elle quitta son cabinet avec un exemplaire du livre en main. Par la suite, il l’invita à étudier avec lui et quelques autres. (finalement, je rejoignis le même groupe d’étude, et c’est là que je fis sa connaissance et celle de sa femme Marion. (J’ai étudié depuis lors avec Dr. Perry).
Retournons à ce Thanksgiving, je me rappelle de ma tante entrant chez nous. Elle passa la porte enveloppée de paix et d’amour, d’une telle manière que je ne me fatigue jamais de me remémorer cet instant. Je fus émerveillée par cette femme-elle aimait clairement le Seigneur. En fait, je crois qu’elle était très amoureuse de Lui.
Depuis ce moment, et durant plusieurs années de mon degré universitaire, ma tante et moi apprirent à nous connaître. Elle attirait totalement mon attention : tellement aimante, tellement en paix qu’à la fin, je commençai à désirer ce qu’elle possédait. Peu importe, ce « que » c’était, d’où ça venait, je le voulais.
Ayant été élevée dans la foi catholique, j’avais une vision de Dieu de tierce personne et zéro relation personnelle avec lui mais à travers notre frère Jésus, jusqu’à ce que je rencontre ma tante. Nos moments ensemble se passait à discuter de l’amour du Père, ce que nous étions pour lui et tout le reste. J’avais tant de questions, ayant un penchant naturel pour les sujets de métaphysique et la spiritualité en général.
Elle était patiente, répondant aux besoins affirmés et non affirmés spirituels et émotionnels, que j’avais en ce temps-là. Mais la vraie éducation des vérités enseignées dans la révélation, vinrent seulement d’une seule voie : son amour pour moi et ma fille, qui entra finalement en scène.
L’amour de ma tante était inconditionnelle, apparemment et je constatais de mes yeux combien elle était dévouée à aimer et servir ses semblables. Je n’avais jamais vu un tel comportement, une telle attitude et un tel engagement envers la vie céleste et cela stimulait mon âme à désirer connaître le Père pour moi-même.
Comprenez ceci : je ne savais pas que le livre existait jusqu’à quelques années plus tard, lorsque je rendis visite à ma tante durant un semestre à l’université et le vis sur la table du salon. Étant une lectrice avide et prolifique, je fus instantanément attiré vers lui ( je ne l’ai jamais reposé depuis).
Comme je lisais Le Livre d’Urantia pour la première fois, je l’appelai et posai des questions sur ce que je lisais. Et je me souviens de mes remontrances, je lui dis un jour : « Pourquoi ne m’as-tu pas parler de ce livre avant ? » Sa réponse fut : « Jeune fille, n’as-tu pas remarqué que je t’enseignai ce livre depuis le début ? »
En effet, elle était une experte pour comprendre les jeunes—vraiment, les gens en général—plutôt que de me tendre le livre sans que je l’aie demandé, ou de citer le livre, elle résumait plutôt les enseignements à travers sa relation avec moi. En d’autres termes, elle m’aimait.
Durant ces premières années, je me rappelle être en voiture avec elle et lui dire, « Si Dieu est comme toi, inscris moi ! »
C’est ce que l’amour inconditionnel fait—il nous rapproche du Père, et le Père se rapproche de nous. Il rend l’amour divin réel et inéluctable.
Plus tard, vinrent les faits et les chiffres, les concepts du livre qui me fascinent encore. Mais faire l’expérience de la vérité, de la beauté et de la bonté de l’amour du Père est pour moi ce qui m’a arrêté net. Comme un ami me le dit récemment, « Je crois que tu accordes à Dieu ta pleine attention. » Oui, effectivement.
Alors, comment je partage les enseignements ? J’essaie d’aimer et de servir de la manière dont je fus le témoin, de ceux dont j’admire l’amour et le service —ma tante, Dr.Perry, et tant d’autres qui m’ont inculqué le désir de devenir de plus en plus comme lui. Et j’essaie d’être cohérente et de me permettre d’être humaine tout en le faisant. Autrement, comment pourrais-je être fiable ?
J’ai une amie qui est une personne morale, gentille et aimante. Je la connais depuis 16 ans. Nous avons vécu des événements marquants de nos vies et nous nous sommes aimées à travers tous ces événements.
Mais je ne crois pas que j’ai jamais parlé du livre avec elle. Cela, jusqu’à un récent week-end, où nous sommes allées à la plage ensemble. Comme d’habitude, nous avons terminé en parlant du Père et de tout ce que nous avons appris. Nous avons parlé de nos défis. Comme nous quittions la plage, je lui dis combien j’étais reconnaissante d’avoir passé le week-end avec elle parce que j’en avais tellement appris sur elle en trois jours—plus que pendant toutes ces années. Et cela parce que je la comprenais mieux, je l’aimais encore plus.
Et alors, je repris une citation du livre :
Dès lors que vous comprenez votre voisin, vous devenez tolérant, et cette tolérance va se transformer, croître en amitié et mûrir en amour. 100:4.4 (1098.1)
Mon amie : « Ou l’as-tu appris ? »
Moi : « Le Livre d’Urantia. »
Mon amie : « As-tu un exemplaire supplémentaire ? J’aimerais le lire. »