Par Chris Wood, New York, États-Unis
Note de la Rédactrice : Dans le dernier numéro des Nouvelles en Ligne ( volume 3, numéro 2, juin 2009 ) Chris Wood, un lecteur du Livre d’Urantia du nord de l’état de New York, a écrit un article intitulé « La seconde lieue en tant que éxpérience communautaire ». Il organisa une conférence à Boulder, Colorado, avec ses amis de longue date Shane C ( Colorado, États-Unis ) et Michael MacIsaac ( Nacka, Suède ).
Les Trustees Mo Siegel, Richard Keeler et Marilynn Kulieke assistèrent à la conférence.
La conférence à Boulder était une expérience communautaire. Est-ce qu’un gars de New York, un gars de Suède et un gars de Boulder ensemble pouvaient orchestrer une conférence avec juste un peu de bon sens pour remplacer notre manque d’expérience ? Nous étions guidés par le credo de tous les ignares bien intentionnés : si nous pouvons le faire, alors tout le monde peut le faire. Nous, les organisateurs avions une bonne liste d’attentes, en premier de favoriser une atmosphère intangible et expérientielle qui pénètrerait et subsisterait dans la mémoire des participants pour leurs vies à venir. Nous visions la valeur de survie. Notre préparation de la conférence fut guidée par trois philosophies, la sagesse par laquelle, en rétrospective, justifie une autre évaluation pour chacun de ceux qui souhaite faire la même chose.
Premièrement, il y a beaucoup de bonnes raisons pour vouloir accueillir une conférence. Une conférence peut être utilisée pour lancer une initiative, pour attirer les acteurs nécessaires à une réunion, ou même pour aider à cristalliser une communauté locale qui serait dispersée autrement. Nos organisations adhérentes ont des programmes de conférence qui fournissent des opportunités régulières pour les lecteurs afin de se rencontrer. Mais notre proposition était d’avoir une conférence en elle-même. Nous n’étions pas une organisation, nous n’avions pas d’initiative, et nous n’avions pas de grande réunion ; nous aimions seulement les conférences et voulions en avoir plus.
Bien qu’ils y avaient quelques sceptiques qui regardaient du coin de l’oeil et demandaient, « Qui êtes-vous et vraiment pourquoi faites-vous ça ? », la plupart étaient très positifs et vinrent à la conférence. Parmi les 120 participants, j’estime qu’au moins 60 d’entre eux n’auraient pas participé à la conférence cet été, si ce n’avait pas été à Boulder. C’était un mélange du bon endroit et du bon week-end. L’assemblée accepta l’idée qu’entre les années où il n’y avait pas de conférence internationale, la communauté Urantia de l’Amérique du Nord soutiendrait les multiples conférences régionales.
Deuxièmement, je ne peux pas dire si le public l’a remarqué, mais nous avons décidé que la conférence de Boulder serait un endroit pour expérimenter avec la structure standard d’une conférence. Quelques uns des discours pléniers duraient 10 minutes, d’autres 20 et d’autres 30. Nous avons planifié un créneau horaire pour l’adoration du dimanche matin, mais n’avons pas programmé ce créneau spécifiquement avant le samedi après-midi, après que la conférence battait son plein et qu’une « identité de conférence » avait été créé. Notre liste d’ateliers comprenant des marches dans la nature, des groupes d’étude et une session, le dernier après-midi, réservée aux ateliers « répétés à la demande populaire ». Les grands moments pour beaucoup furent les petits groupes de discussion le vendredi après-midi, qui rendirent plus personnel un programme qui trop souvent peut sembler inaccessible. D’un point de vue général, une conférence régionale comme Boulder fut le parfait endroit pour ces changements. Nous avons eu notre part de succès et de désastres, un mélange sain de joies inattendues et de paniques, mais les conférences régionales sont les vrais endroits pour ces expériences.
Troisièmement, vous ne serez jamais fauchés en sous-estimant les gens, mais vous deviendrez riche en comptant sur la communauté Urantia. L’année dernière, j’ai aidé à la conférence de Kansas City et là-bas, nous avons décidé de préparer nous mêmes nos petits déjeuners et déjeuners. Notre plan dépend des gens qui viennent et qui donnent un coup de main et voilà, sans qu’on les pousse, les gens vinrent laver les fruits, couper des légumes et servir des œufs. Á Boulder, nous nous occupions des repas, mais gardions la foi que les lecteurs du Livre d’Urantia se rapprocheraient et amélioreraient la conférence. Quand notre plan pour la musique échoua, les gens amenèrent leurs banjos et leurs guitares. Quand l’endroit pour notre soirée de socialisation du vendredi soir, fut un problème, un couple d’habitants offrirent leur maison. Si on leur donne l’opportunité d’améliorer une conférence, les lecteurs du Livre d’Urantia interviennent, donnent un coup de main et cette participation rend l’expérience de la conférence en fait meilleure. Si on leur donne l’opportunité, 100 lecteurs du Livre d’Urantia feront leur propre fête à condition que vous ne les gêniez pas.
La conférence de Boulder commença comme une simple idée. Mais avec chaque idée viennent des responsabilités. Dans une communauté de notre taille, les bonnes intentions se perdent si elles ne sont pas suivies par de bonnes actions. Nous avions une bonne idée : nous aimons les conférences. Nous voulons plus de conférences. Cela devrait découler de ce que nous nous étions chargés de faire, pour une été au moins, ajouter une conférence de plus au calendrier des conférences. Une chose à propos de la vie de Jésus est que Jésus lui-même fit des erreurs, mais il spiritualisa tous ces écarts. Toute sa vie avait une valeur de survie. Toute honnête évaluation de ma semaine en général révèlerait beaucoup de choses perdues – peut-être pas perdues dans le domaine matériel, mais perdues dans le domaine du Suprême. Mais pour quelques jours, dans les collines de Boulder, nos expériences ont eu une bien plus grande valeur universelle. Donc, je suppose, en ce sens, c’était une conférence réussie.
Urantia Youth at the Second Mile Conference