Appendice III. Niveaux d’espace du maitre univers

   
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APPENDICE III

NIVEAUX D’ESPACE DU MAITRE UNIVERS

Définition de l'espace

Les frontières de l'espace

Un inventaire des six niveaux d’espace

Note de bas de page : paradoxes en cosmologie

On nous dit que tout l’espace vient du Paradis (124.5) 11:7.4, qu'il existe deux sortes d’espace et qu’elles sont séparées l’une de l’autre par quelque chose appelé "espace médian".

On peut le considérer comme du "non-espace". Ces deux sortes d’espace sont entièrement entourées, enfermées et encapsulées par ce "non-espace" (124.2) 11:7.1. Au cours de notre étude du maitre univers, nous ne nous intéresserons pas du tout à l'une des deux sortes d’espace. Cette sorte d’espace qui ne nous intéresse pas s'appelle "l'espace non pénétré". Il s'étend au-dessus et au-dessous de l'Ile du Paradis et n'est pénétré par rien (il ne contient rien) que nous connaissions. Pour autant que nous le sachions, c'est de l'espace vide (123.5) 11:6.3.

L'espace qui, dans cette étude, nous intéresse est appelé "espace pénétré". Cette sorte d’espace s'étend horizontalement depuis le Paradis vers l'extérieur (124.5) 11:7.4. La totalité du maitre univers vient à l'existence dans cette sorte d’espace. Cet espace est pénétré par la puissance d’espace que le Paradis a effusé et que l'Absolu Non Qualifié a reçu et dont toute création matérielle dérive (appendice II,§2 : effusion de la puissance d’espace par le Paradis). A partir de là, nous ignorerons complètement « l'espace non pénétré ». Notre étude du maitre univers ne concerne que l'espace pénétré. L'utilisation du mot "espace" voudra dire "espace pénétré".

§1. DÉFINITION DE L’ESPACE

Nous avons l'habitude de considérer l'espace comme quelque chose de négatif, comme l'absence de masse et d'énergie. Les fascicules présentent le concept d’espace comme quelque chose de positif, très réel. On pourrait illustrer peutêtre cette différence en citant, tout en la réexprimant différemment, une loi physique qui nous est familière : "Le pouvoir d'attraction de la gravité diminue proportionnellement à la distance ". Dans cet énoncé, la fonction de l'espace est voilée et obscurcie par le mot "distance". Cette loi physique pourrait être réexprimée comme suit : l’espace est une réalité positive qui agit sur le pouvoir d'attraction de la gravité (linéaire) de telle manière qu'il diminue proportionnellement au carré de la distance. C'est le même énoncé, mais il accentue la réalité positive et active de l’espace lui-même.

Que disent les fascicules au sujet de l’espace ? Quelles en sont les différentes fonctions et propriétés ? Avant de faire l'inventaire des niveaux d’espace du maitre univers, nous devions prendre en considération la nature de l'espace lui-même :

(133.9) 12:4.7. L'espace contient et conditionne le mouvement; il bouge aussi.

(133.3) 12:4.1. Dans l'espace, rien n'est stationnaire ; tout bouge.

(124.2) 11:7.1. Ce qui est du non-espace (de l'espace médian) est relativement tranquille.

(1297.6) 118:3.5. Une grande partie de ce qui constitue l'espace est absolue, mais lui ne l’est pas.

(1297.6) 118:3.5 L'espace n'est pas absolu, mais il est "absolument ultime".

(135.1) 12:5.2. "L'espace n'est pas infini".

(124.4) 11:7.3. Le non-espace (l'espace médian) encapsule finalement tout l'espace.

L'espace est donc une condition de vide apparent dans la réalité ; une condition propice au mouvement et qui exige le mouvement. Il contraste avec le nonespace (l'espace médian), qui, lui, résiste au mouvement. L'espace a des limites dans toutes les directions ; ces limites sont atteintes partout où l'espace cède la place à l'espace médian.

(Pour de plus amples discussions sur l'origine et sur la nature de l'espace, voir l'appendice II,§1 : effusion de l'espace par le Paradis. Concernant le problème des limites de l’espace relativement à la possible expansion illimitée de l'univers, voir l’appendice XXI, §3 : Le problème de l'Espace et de l'Infinité.)

§2. LES FRONTIÈRES DE L'ESPACE ET LES SIX NIVEAUX D’ESPACE

La totalité de l'espace du présent maitre univers et du maitre univers en projet est subdivisée en 6 divisions majeures. Ce sont les six niveaux d’espace. Chacun d'eux porte deux noms qui s'utilisent assez indifféremment : (129.1) 12:1.3; (351.4) 31:9.3.

(1) Le niveau d’espace de Havona. L'univers central.
(2) Le niveau d’espace de superunivers. Les sept superunivers.
(3) Le premier niveau d’espace extérieur. Le niveau d’espace primaire.
(4) Le deuxième niveau d’espace extérieur. Le niveau d’espace secondaire.
(5) Le troisième niveau d’espace extérieur. Le niveau d’espace tertiaire.
(6) Le quatrième niveau d’espace extérieur. Le niveau d’espace quaternaire.

Chacun de ces niveaux d’espace est une zone elliptique de "moindre résistance au mouvement" et il est horizontalement séparé des niveaux mitoyens d’espace par des "zones de quiétude relative" (128.5) 12:1.2. Puisque chaque niveau d’espace est aussi "limité, au-dessus et au-dessous, par des zones tranquilles d’espace médian..." (125.1) 11:7.7, il s'ensuit qu’un niveau d’espace est quelque chose ressemblant à un tube elliptique propre au mouvement et qui est "entouré de toute part par une quiétude relative (125.2) 11:7.8.

Chaque niveau d’espace favorise le mouvement dans une direction donnée autour du Paradis dans le sens des aiguilles d’une montre et en sens inverse (125.3) 11:7.9. Havona tourne dans le sens des aiguilles d’une montre (152.5) 14:1.3 ; les superunivers, en sens contraire (134.4) 12:4.15 ; le niveau d’espace primaire tourne de nouveau dans le sens des aiguilles d'une montre (ibid.), et ainsi de suite. Il y a une raison à cette organisation de l'espace (du maitre univers) en 6 niveaux d’espace. De tels mouvements alternés et une telle organisation de l'espace permettent d'exercer un contrôle sur les pressions de gravité et les vitesses de masse excessives (125.3) 11:7.9. C'est une fonction égalisante effectuée par l'Absolu Universel (133.14) 12:4.11, la source du mouvement compensatoire (133.14) 12:4.11 : le mouvement conçu pour égaliser toutes les tensions causées par tous les autres mouvements (133.7) 12:4.5.

Les frontières de l'espace. L’espace a des frontières dans toutes les directions — vers l'intérieur et l'extérieur, au-dessus et au-dessous — ainsi que des zones internes de quiétude relative entre les niveaux d’espace. Ces limites sont les suivantes :

(a) Les bordures intérieures de l'espace.

(124.5) 11:7.4. Les bords intérieurs de l'espace sont dans les régions proches du Paradis.

(124.2) 11:7.1. L'espace ne touche pas réellement le Paradis ; les zones d’espace médian s’interposent entre les bords intérieurs de l’espace et l’Ile Centrale.

(b) Les limites supérieures et inférieures de l'espace.

(125.1) 11:7.7. L'espace est limité au-dessus et au-dessous par les zones d’espace médian.

(c) Les frontières internes des niveaux d’espace.

(125.2) 11:7.8. Chaque niveau d’espace est séparé horizontalement du niveau d’espace adjacent par une zone semi-tranquille. Manifestement, il n’existe aucune matérialisation de masse dans ces zones (129.12) 12:1.14 ; elles sont décrites comme étant « libres de poussière stellaire et de brouillard cosmique ».

(152.10) 14:1.8. Une zone semi-tranquille sépare l'univers central des superunivers. Ses dimensions ne nous sont pas données.

(129.12) 12:1.14. Les zones semi-tranquilles entre les superunivers et le premier niveau d’espace extérieur s'étalent sur environ quatre cent mille années-lumière.

(d) Les bordures extérieures de l'espace.

(124.5) 11:7.4. L'espace s'étend au-delà de la limite extérieure du maitre univers. De combien ? Nous ne le savons pas.

(135.1) 12:5.2. Les limites absolues de l’espace ne sont pas connues. (124.4) 11:7.3. Les zones d’espace médian encapsulent finalement tout l'espace.

Déduction : Nous savons que l'espace a une bordure extérieure, mais l'emplacement géographique de cette frontière extérieure n'est pas connue.

Concernant l'espace total, l'espace interne au maitre univers et tout l’espace externe à celui-ci — on nous dit en outre que :

(98.5) 9:0.5. L'Acteur conjoint pénètre tout l'espace.

(135.1) 12:5.2. L'Absolu Non Qualifié est présent dans l'espace…

(133.4) 12:4.2. …et il est fonctionnellement limité à l'espace.

Ceci nous donne un tableau de la totalité de l’espace. Il a des limites, mais on ne sait où se situent ses limites extérieures. C'est le cadre dans lequel le maitre univers est en cours de création et il s'étend sur une distance inconnue au-delà de la périphérie extérieure de la maitresse création. L'espace total est pénétré par l'Acteur Conjoint et par l'Absolu Non Qualifié.

§3. UN INVENTAIRE DES SIX NIVEAUX D’ESPACE

La caractéristique la plus unifiante des six niveaux d’espace du maitre univers est peutêtre la présence émergeante de Dieu l’Ultime. Concernant cette présence, on nous dit que :

(137.3) 12:6.3. L’Ultime est (ou sera) présent dans l'espace jusqu'aux limites du niveau d’espace quaternaire, mais pas audelà de ce périmètre du maitre univers.

De même que la présence spatiale de l'Esprit Créatif délimite un univers local, (455.1) 41:0.1 de même la présence spatiale de l’Ultime émergeant délimite le maitre univers. Là où l’Ultime est (ou sera) présent, on est dans le maitre univers. Ce qui est extérieur à cette présence est aussi extérieur au maitre univers.

L'Ile du Paradis. L'Ile Centrale est la seule chose matérielle qui nous intéresse et qui n'est pas dans l'espace (124.2) 11:7.1. Tout le reste de nature matérielle et qui nous intéresse est dans l'espace. La superadministration des Architectes du Maitre Univers commence au Paradis et s'étend de l'Ile éternelle jusqu'aux limites du niveau d’espace le plus extérieur. Un Maitre Architecte est affecté à la coordination des affaires du Paradis (351.4) 31:9.3.

Explorons la maitresse création, depuis le Paradis périphérique en allant vers l'extérieur. À mesure que, sur un plan horizontal, nous nous éloignons de la périphérie du Paradis, nous rencontrons l’espace médian, car l’espace lui-même n'est pas réellement en contact avec l'Ile centrale ( (124.2) 11:7.1. Quoi qu'il en soit, en entrant dans la limite intérieure de l’espace réel, nous serions toujours dans les régions proches du Paradis. Cette limite intérieure marque notre entrée dans le niveau d’espace de Havona.

§3-A. LE NIVEAU D’ESPACE DE HAVONA, L'UNIVERS CENTRAL

Havona est l'univers divin de perfection originelle qui circule éternellement autour de l'Ile du Paradis immobile au centre de toutes choses. C'est un univers éternel dont l'origine est la Trinité du Paradis (157.2) 14:4.10.

(351.5) 31:9.4. Trois Maitres Architectes sont affectés à Havona.

(152.3) 14:1.1. L'organisation physique de Havona consiste en douze circuits : les trois circuits des satellites du Paradis, les sept circuits du milliard de mondes et les deux ceintures extérieures des corps de gravité obscurs.

(152.5) 14:1.3. Les 10 circuits intérieurs de l'univers central tournent dans la direction des aiguilles d'une montre autour du Paradis.

(143.1) 13:0.1. Très près du Paradis (mais dans l'espace), on trouve les trois circuits de satellites du Paradis. Ce sont les sphères sacrées du Père, du Fils et de l’Esprit. Chaque circuit étant composé de 7 mondes, on a donc un total de 21 mondes.

(152.11) 14:1.9 / (152.2) 14:0.2. Les sept circuits planétaires de Havona contiennent un milliard de mondes. Ils sont proportionnellement distribués entre les circuits, avec un nombre moindre dans les circuits intérieurs et davantage dans les circuits extérieurs.

Ces sept circuits ne se superposent pas. Les mondes tournent sur chaque circuit en procession linéaire.

(152.5) 14:1.3. Une zone semi-tranquille sépare les circuits planétaires de Havona des deux circuits de corps de gravité obscurs à la périphérie de l'univers central.

Les corps de gravité obscurs à la périphérie de Havona constituent les deux circuits les plus extérieurs de la création centrale (152.7) 14:1.5.

Ces corps de l'espace sont tout à fait uniques ; on nous dit qu'il n’existe rien de semblable dans tout le maitre univers (152.7) 14:1.5. Les fascicules font à leur sujet les commentaires suivants :

(152.7) 14:1.5. Il y a deux circuits de corps de gravité obscurs à la périphérie de l'univers central. Ils sont séparés par une zone d’espace unique qui entretient des activités d'énergies très exceptionnelles.

(153.5) 14:1.14. La ceinture intérieure des corps obscurs de gravité tourne autour du Paradis dans le sens contraire des aiguilles d'une montre tandis que la ceinture extérieure tourne dans le sens des aiguilles d'une montre.

(129.8) 12:1.10 Ils sont si énormes que le total de la masse de l'univers central est supérieur à celui des superunivers.

(126.3) 11:8.7. Ces corps de gravité obscurs ne sont constitués ni de TRIATA, comme les mondes de Havona, ni de GRAVITA, comme le sont les sphères des superunivers. Ils sont d'une matérialisation unique et dénotent les deux formes de gravité : linéaire et absolue.

(125.5) 11:8.2. Ils complètent l'action de contrôle absolu de la gravité matérielle exercée par le Paradis.

(153.5) 14:1.14. Ils n'absorbent ni ne reflètent la lumière, et ils cachent totalement Havona d'une observation extérieure.

(152.10) 14:1.8. Une zone d’espace semi-tranquille s’interpose entre les deux ceintures de corps de gravité obscurs et les sept superunivers.

§3-B. LE NIVEAU D’ESPACE DES SUPERUNIVERS. LES SEPT SUPERUNIVERS

Les sept superunivers encerclent l'univers central. Ils sont très anciens puisqu’ils existent depuis "presque l’éternité" (164.2) 15:0.2. Mais ils ont une origine dans le temps. Les superunivers sont isolés les uns des autres (179.10) 15:10.23 ; ce sont des univers évolutionnaires.

(351.6) 31:9.5. Sept Maitres Architectes sont affectés aux sept superunivers.

(134.4) 12:4.5. Les superunivers tournent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour du Paradis et de Havona.

(129.10) 12:1.12. Le niveau d’espace des superunivers est divisé en sept segments égaux, contenant chacun à peu près le septième des créations post-havoniennes organisées et habitées.

(164.1) 15:0.1. Chaque superunivers peut être localisé et positionné dans le niveau d’espace superuniversel.

(165.4) 15:1.5. Orvonton est le nom de notre superunivers.

Orvonton est, en gros, identifiable à ce que nos astronomes appellent la Voie Lactée (167.17) 15:3.1. Comme les autres superunivers, le nôtre est divisé, pour des raisons administratives, en 10 secteurs majeurs, dont 8 ont été identifiés par nos astronomes (167.20) 15:3.4. Chaque secteur majeur est à son tour subdivisé en 100 secteurs mineurs (166.6) 15:2.7 et le centre de notre secteur mineur (autour duquel tournent les éléments qui le constituent) se situe dans ce que nos astronomes appellent le " nuage stellaire du Sagittaire" (168.1) 15:3.5.

Nébadon, notre univers local, est l’une des 100 créations composant un secteur mineur d’un superunivers (166.6) 15:2.7. Un univers local est subdivisé administrativement en 100 constellations et 10 000 systèmes locaux. Un univers local a été conçu pour abriter 10 millions de mondes habités (167.10) 15:2.19.

(359.8) 32:2.11. Le rayon d'Orvonton, la distance de son centre à la bordure extérieure, est un peu moins qu'un quart de millions d'années-lumière.

Déduction : Le diamètre transversal d'Orvonton, la distance qui va d'un bout à l'autre du superunivers, doit être deux fois le rayon, soit un demi-million d'années-lumière.

(129.12) 12:1.14. Au-delà de la lisière extérieure du superunivers, on trouve une zone tranquille dont l’épaisseur moyenne tourne autour de 400 000 années-lumière. Cette zone sépare les superunivers du premier niveau d’espace extérieur. Elle pourrait difficilement contenir de la matérialisation massique, attendu qu'on en parle comme "libre de poussière stellaire — de brouillard cosmique".

§3-C. LES NIVEAUX D’ESPACE EXTÉRIEURS

Bien qu'il existe quatre niveaux d’espace extérieurs distincts et séparés, les fascicules les considèrent souvent comme un tout . La section 2 du Fascicule 12 (130.3) 12:2.1 donne une description générale de ces régions extérieures. Présentement, elles sont inorganisées et inhabitées. On croit que les finalitaires sont destinés à servir dans ces domaines extérieurs (353.6) 31:10.10. La future organisation de ces créations extérieures inaugurera l'approche transcendantale de la Déité du Paradis. La quête absonite de Dieu en tant qu’Ultime (12.3) 0:8.12.

En ce qui concerne la matérialisation massique dans les niveaux d’espace extérieurs, les fascicules font les deux déclarations générales suivantes :

(130.5)12:2.3. Un jour, nos astronomes verront 375 millions de galaxies dans les régions éloignées de l'espace extérieur.

(354.5) 31:10.19. 70 000 agrégats massiques sont en cours de mobilisation dans l'espace extérieur. Chacun d'eux est déjà plus grand qu'un superunivers.

Question : Ces deux affirmations se réfèrent-elles aux mêmes matérialisations massiques ou bien à deux matérialisations différentes ? Les 375 millions de galaxies sont-elles organisées parmi les 70 000 agrégats massiques ?

Nous sommes d'avis que ces deux affirmations se réfèrent à la même matérialisation massique et que les 375 millions de galaxies sont organisées parmi les 70 000 agrégats massiques. Tout ceci a lieu dans le niveau d’espace primaire. Il est peu probable que nos astronomes ne puissent jamais voir d’un bout à l’autre du niveau d’espace primaire ainsi que dans le niveau d’espace secondaire, car la largeur du niveau d’espace primaire fait probablement 50 millions d'annéeslumière. Nous ne pouvons même pas voir d'un bout à l'autre du superunivers d'Orvonton alors qu’il ne fait qu'un demi-million d'années-lumière. Cela est dû au fait que notre vision astronomique est obscurcie par la poussière d’espace, le brouillard cosmique, qui n'existe pas dans les zones tranquilles nous séparant du premier niveau d’espace extérieur (p.34).

§3 - D. LE PREMIER NIVEAU D’ESPACE EXTÉRIEUR. LE NIVEAU D’ESPACE PRIMAIRE.

C'est le niveau d’espace qui se prête le mieux à nos investigations astronomiques. Nous nous trouvons présentement sur la lisière extérieure d'Orvonton (359.8) 32:2.11, donc pas très éloignés de la zone tranquille et libre de poussière d’espace, ce qui autorise une très bonne vue du niveau d’espace primaire. A ce sujet, les fascicules affirment que :

(351.7) 31:9.6. 70 Maitres Architectes sont affectés à ce niveau.

(134.4) 12:4.15. Les masses physiques dans ce niveau d’espace tournent dans le sens des aiguille d'une montre, autour du grand univers et du Paradis.

(129.12) 12:1.14. Approximativement à un demi-million d'années-lumière au-delà de la limite extérieure d’espace extérieur. des superunivers, se trouve une zone d'activité d'énergie qui s'intensifie sur une distance de plus de 25 millions d'annéeslumière. Ceci a lieu dans le premier niveau d’espace extérieur.

Si cette activité d'énergie s'intensifie sur une distance de plus de 25 millions d'années-lumière, il est alors probable qu'elle diminue en activité sur une autre distance de 25 millions d'années-lumière. Si c'est le cas, le niveau d’espace primaire mesurerait donc 50 millions d'années-lumière. C'est 100 fois l'épaisseur du niveau d’espace du Superunivers.

(354.5) 31:10.19. 70 000 agrégats de matière sont en cours de mobilisation dans ce niveau d’espace ; chacun étant déjà plus grand qu'un superunivers.

Le premier niveau d’espace extérieur est présentement en voie de mobilisation physique ; il "se charge". Il est déjà 10 000 fois plus massif que les sept superunivers. Quelle masse encore plus gigantesque aura-t-il lorsque son organisation physique atteindra la maturité ?

§3 - E. LE DEUXIÈME NIVEAU D’ESPACE EXTÉRIEUR; LE NIVEAU D’ESPACE SECONDAIRE

Les fascicules nous en disent moins sur ce niveau d’espace que sur le précédent. Et, comme nous l'avions remarqué, il est peu probable que nos astronomes puissent jamais observer les créations physiques du niveau secondaire ; trop de brouillard cosmique s'interpose.

(351.8) 31:9.7. 490 Maitres Architectes ont été affectés à ce niveau d’espace.

(134.4) 12:4.15. Dans ce niveau, les masses physiques tournent dans le sens contraire des aiguilles d'une montre autour du Paradis et des univers intérieurs.

(130.1) 12:1.14. Les dimensions de ce niveau d’espace nous sont suggérées. On nous informe qu'à plus de 50 millions d'années-lumière au-delà des activités matérielles du niveau d’espace primaire, des activités physiques encore plus grandes sont maintenant en voie de développement.

Si les matérialisations massiques, présentement inachevées, du niveau primaire ont déjà plus de 10 000 fois la masse des superunivers, et si le niveau secondaire est le théâtre "d'activités physiques encore plus grandes", quelle masse alors pourront bien avoir ces univers en cours d'organisation ?

§3 - F. LE TROISIEME NIVEAU D’ESPACE EXTÉRIEUR . LE NIVEAU D’ESPACE TERTIAIRE

A mesure que nous nous éloignons dans l'espace extérieur, les fascicules en disent de moins en moins sur ces régions incroyablement reculées. Au sujet du niveau d’espace tertiaire, nous trouvons seulement deux affirmations :

(352.1) 31:9.8. 3 430 * Maitres Architectes sont affectés à ce niveau d’espace.

(134.4) 12:4.15. Une tendance à un mouvement dans le sens des aiguilles d’une montre autour du Paradis a été observée par les observateurs d’Uversa dans ce niveau d’espace.

Quelque chose est en train de se produire là-bas. L'énergie émerge suffisamment pour pouvoir indiquer une tendance directionnelle de mouvement.

* Il y a une erreur dans le texte original, qui donne 3 420 Maitres Architectes. Nous avons rétabli le texte du Livre d’Urantia (NdT)

§3 - G. LE QUATRIÈME NIVEAU D’ESPACE EXTÉRIEUR. LE NIVEAU D’ESPACE QUATERNAIRE

C'est sur les activités de ce niveau d’espace que nous possédons le moins d'informations. Les fascicules les mentionnent à deux reprises :

(352.2) 31:9.9. 24 010 Maitres Architectes sont affectés à ce niveau d’espace le plus éloigné.

(129.7) 12:1.9. Le fait de l'existence de ce niveau est énoncé. Aucune donnée supplémentaire ne nous est donnée.

En ce qui concerne les activités physiques, nous en déduisons que le niveau d’espace quaternaire est totalement en sommeil.

Ceci complète notre exploration des 6 niveaux d’espace du maitre univers. Nous sommes partis de la périphérie du Paradis jusqu' aux frontières intérieures de l'espace. Nous avons traversé, conceptuellement, les six niveaux d’espace et avons finalement atteint la bordure extérieure du dernier espace. En nous arrêtant, conceptuellement, à la périphérie du niveau d’espace quaternaire et en "regardant" au-delà, nous ne verrions que de l'espace vide, encore de l'espace vide et toujours de l'espace vide. Nous regarderions au dehors du maitre univers !

Les plans et la superadministration des Maitres Architectes s'arrêtent à la frontière extérieure du dernier niveau d’espace. On croit cependant que ces planificateurs absonites des univers ont quelque idée en ce qui concerne la relation entre le maitre univers dans son ensemble et quelque chose de plus vaste. Quelque chose qui lui soit extérieur (1169.6) 106:7.7.

§4. NOTE: PARADOXES DANS LES COSMOLOGIES

Le lecteur averti ne peut s'empêcher d’être étonné par une omission très significative. Cette omission volontaire concerne la totalité du concept de la relativité. Les auteurs des fascicules présentent prudemment la géographie du maitre univers en utilisant le concept newtonien qui, depuis bien longtemps, ne peut plus s'appliquer à un univers astronomique plus grand. Cette omission est si délibérée et si évidente qu'il doit y avoir une bonne raison à cela.

Deux raisons, pensons-nous, peuvent expliquer qu'ils aient délibérément évité de mentionner les concepts de la relativité *: L'auteur a ignoré la citation (p.2078, 0-8) qui se réfère aux découvertes alors récentes de la relativité. (NdT)

a. La compréhension. Les fascicules sont écrits pour qu'ils soient lus par le lecteur moyen. Même ainsi, certains passages sont difficiles à comprendre. S'ils sont destinés à provoquer l'intérêt général, il faut que les concepts qu'ils transmettent soient transposés en langage et non en formules mathématiques.

b. L'erreur. Serait-il possible que les concepts newtoniens comportent moins d'erreurs que ceux d'Einstein ? La conception newtonienne représenterait-elle un choix délibéré d'utiliser la moins fausse des deux ?

Et, bien sûr, il est possible que ce soit à la fois les deux raisons qui aient contribué à choisir d'éviter de mentionner les théories de la relativité dans les fascicules. Peutêtre aussi qu’il n’existe aucune raison à cela. (L'opinion personnelle de l'auteur penche pour les deux raisons citées plus haut pour expliquer l’absence de la théorie de la relativité dans les fascicules).

Serait-il possible que toute présentation intelligible de cosmographie induise une déformation des faits et que cette déformation soit moindre dans la présentation newtonienne que dans celle d'Einstein avec ses termes de relativité ? Examinons brièvement les cosmographies successives élaborées par les civilisations occidentales et analysons les distorsions de fait qui y sont incluses et qui ont été rationalisées avec succès. En y ajoutant les concepts que les fascicules présentent, il semble se dégager les quatre cosmographies majeures suivantes : la cosmographie géocentrique, l'héliocentrique, la non-centrée et celle qui a pour centre le Paradis. En d'autres termes, les cosmographies humaines ont étéélaborées comme suit : La première avait pour centre notre monde, la deuxième avait pour centre notre Soleil, la troisième n'avait pas de centre et la quatrième a pour centre l’Île immobile du Paradis. Examinons ces quatre conceptions cosmographiques.

La cosmographie géocentrique. Du point de vue de la perception des sens de l’homme, c'est la manière la plus délicieusement simple et satisfaisante de voir les choses. La terre est immobile et tout tourne autour d'elle. Nous continuons à dire que le soleil se lève et se couche. Quoi qu'il en soit, les mouvements des planètes dans le système solaire présentent une complexité de mouvements qui exige du penseur perspicace des élaborations intellectuelles importantes. Ces rationalisations ont été couronnées de succès. Il fut possible d’expliquer de manière logique pourquoi une planète inversait apparemment son mouvement dans les ciels nocturnes. (Mais nous avons toujours été capables de rationaliser : avant que l’on ne découvre que c' est l’oxygène qui sert à la combustion, on supposait que c'était la substance dite "phlogistique" qui était supposée être une propriété de tous les combustibles, et que la perte de poids dans la combustion était une bonne preuve de la consommation du 'phlogistique'.)

La cosmographie héliocentrique. Le mental a eu du mal à accepter le fait que la terre n’est pas immobile , que le lever du soleil n' est qu'une illusion produite par la rotation de la terre. Au début, cette conception fut confrontée à une multitude d'irrégularités inexpliquées. On imagina d'abord que les orbites planétaires étaient des cercles, mais les planètes refusaient de s'y conformer. Il fallut alors rationaliser encore plus (il fallut plus de 'phlogistique' ) pour prendre en compte ces différences incompatibles. En définitive ; on remplaça les cercles par des ellipses et l’on comprit que le système solaire était un simple système dans lequel le mouvement centrifuge équilibrait la gravitation centripète du soleil et que les planètes tournaient sur des orbites elliptiques régulières autour du soleil.

La Cosmographie non centrée. Mais le soleil, notre soleil, n’est pas le centre des choses. Lui aussi, il tourne sur une orbite. Et les fascicules nous indiquent les six directions simultanées de la trajectoire que notre Soleil, notre système solaire, suit présentement. L’impossibilité de découvrir scientifiquement l'Ile immobile du Paradis a conduit à élaborer inéluctablement une cosmographie non centrée. La relativité n’attribue pas de centre réel au continuum espace temps. Et voici ce qui est, peutêtre, la première erreur qui la rendit inacceptable aux auteurs des fascicules : c' est d’être non centrée. Il est aussi possible que la relativité contienne des soupçons de "phlogistique " et qu'elle tende à ne plus tenir debout à mesure que se feront des avancées concernant le maitre univers. (Pour l'instant, apparemment, un seul scientifique s'est opposé à Einstein : le Dr Fritz Zwicky, professeur d'astrophysique à l'institut de technologie de Californie , qui soutient que la relativité tend à ne plus être valide quand elle est appliquée à de très grandes distances astronomiques, des distances de 5 millions d'années-lumière ou plus. Ses preuves sont fondées sur l'incapacité apparente de la gravité à interagir. Les fascicules indiquent effectivement (125.6) 11:8.3; (482.3) 42:11.5 que l'espace peut finalement neutraliser la gravité (linéaire). C'est dans le Newsweek du 5 janvier 1959 que l'auteur eut connaissance de ces affirmations du Dr Zwicky.

La cosmographie ayant pour centre le Paradis. La cosmographie que les fascicules nous présentent est celle d'une création ayant vraiment un centre et dans laquelle le mouvement absolu (le mouvement par rapport à ce centre) peut exister. La procession des niveaux d’espace, dans le sens des aiguilles d’une montre et dans le sens inverse, est un mouvement absolu, un mouvement par rapport à quelque chose de complètement immobile, l’Ile stationnaire du Paradis (133.4) 12:4.2. Tout autre mouvement de corps physiques dans les niveaux d’espace est un mouvement relatif (133.12) 12:4.10.

Il est bien possible que, dans une perspective élargie, le concept newtonien d’un univers centré offre une moins grande déformation des faits que la conception einsteinienne non centrée.

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